 479 Bouhytats - 260 foyers
Maire : Jean-Michel Billebault
Secétaire de mairie : Paule Le Gallo
Mairie : le bourg
58310 BOUHY
Tél : 03-86-26-44-06 - Fax : 03-86-26-48-54
e-mail : mairie.bouhy@wanadoo.fr
site : www.bouhy.net
Horaires d'ouverture :
lundi, mardi et jeudi de 9h00 à 12h00
mercredi, vendredi de 14h00 à 18h00
Composition du conseil municipal :
Adjoints : Jean-Louis Champagnat - Pierre Reboulleau - Michel Delapierre
Conseillers :
Bernard Genty - Guillaume Cifelli - Roger Simon - Nathalie Lorenté - Jean-Pierre Daviaud - Eliane Mourlan - Jean-Claude Reboullot
Services postaux :
Le point poste est situé en Mairie d’Arquian tél: 03-86-39-64-56
Horaires d’ouverture :
Lundi de 10 h à 12 h.
Mardi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 00.
Samedi de 9 h à 12 h.
Ramassage des ordures ménagères : mardi. Les ordures ménagères doivent être déposées le lundi soir.
Tri sélectif : Le point d’apport volontaire est situé route du château
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Paul Bert
Né le 19 octobre 1833 à Auxerre et mort le 11 novembre 1886 à Hanoï, est un physiologiste et homme politique français.
Un enfant de Bouhy
La famille Bert est présente depuis plusieurs générations sur Bouhy, deux de ses représentants signaient d'ailleurs le 10 mars 1789, le cahier de doléances de la paroisse. Au XVIII siècle, ils habitaient alors le village de Vauvrille.
Le grand-père de Paul Bert est né en 1767 à Vauvrille, Claude Bert fils de Claude Bert propriétaire et d'Angélique Lemoine. Il épousa Marie Madelaine Rebouleau qui mourut le 6 mars 1810 à l'âge de 42 ans. Claude Bert était marchand de bestiaux. Vous trouverez sa généalogie sur ce site.:
Paul Bert est né à Auxerre mais a passé une grande partie de son enfance à Bouhy.
Biographie
Il fit l'école polytechnique mais ne sera pas diplômé avec l'intention de devenir ingénieur. Il étudiera ensuite la loi, pour obtenir un doctorat en droit en 1857. Sous l'influence du zoologiste, Louis Pierre Gratiolet (1815-1865), il s'intéresse à la physiologie pour devenir un des plus brillants élèves de Claude Bernard. En 1864 suite à sa thèse sur les greffes animales, il devient Docteur en médecine, puis en 1866 Docteur ès sciences tout en étant professeur de physiologie à Bordeaux puis à la Sorbonne en 1869.Plus jeune professeur de France de l'époque, il devient membre de l'Académie des sciences en 1882.
Le scientifique
Paul Bert est associé à la physiologie de la plongée sous-marine car il est le premier à avoir décrit de façon systématique l'état de convulsion lié à la toxicité de l'oxygène sous forte pression partielle pour le système nerveux central dit : "effet Paul Bert". Dans son ouvrage de 1878, la pression barométrique, il décrit les effets du manque (hypoxie) ou du trop plein d'oxygène (hyperoxie). Il travaillera sur la réalisation d'un scaphandre muni d'un régulateur de pression ainsi que sur les gaz anesthésiants. Il collabore également avec les aéronautes Joseph Croce-Sinelli, Théodore Sivel et Gaston Tissandier pour des ascension en ballon jusqu'à 7300 m d'altitude.
La politique
Surtout connu en tant qu'homme politique, il a donné son nom à de nombreux établissements scolaires et de nombreuses rues de communes françaises. Député républicain, ministre de l'instruction publique et ministre des Cultes du gouvernement Gambetta, et Résident général au Tonkin et en Annam.
Avec Jules Ferry, il a été le père fondateur de l'école gratuite, laîque et obligatoire. Il se consacra à la lutte contre le cléricalisme, tout en étant ministre des cultes. Membre de plusieurs sociétés de libres penseurs, il fut membre fondateur et vice-président jusqu'à sa mort de l'Union de propagande démocratique anticléricale qui regroupait des athées matérialistes. Ses funérailles nationales civiles provoquèrent un scandale chez les catholiques. Sa stéle arbore les mots "science" et "patrie" pour affirmer son ultime conviction de la science contre la religion.
Il resta fidèle à la devise "Ni Dieu, ni maître, à bas la calotte et vive la Sociale".
Ministre de l'instruction publique, il participa clairement à donner une orientation nationaliste aux manuels scolaires de la IIIéme République.
Il avait écrit : "Avec la science, plus de superspitions possibles, plus d'espérances insensées, plus de ces crédulités niaises, de ces croyances aux miracles, à l'anarchie dans la nature."
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